Fondateur du Centre d’Etudes de l’Ennéagramme en 1995, il a formé près de 15.000 personnes dans une trentaine de pays.

Passionné par la nature humaine dès mon plus jeune âge, j’ai dû attendre 33 ans et une certaine maturité pour entreprendre une démarche professionnelle dans ce domaine.

Avant cela, MBA en ressources humaines, je rêvais d’import-export, de contrées lointaines et de voyages. Patatras, c’est le monde bancaire qui m’a proposé une activité pour utiliser mes trois langues dans un rôle commercial ! Et me voilà à Düsseldorf chez Paribas… Puis, chef de zone export et, finalement, responsable du département Relations Bancaires Internationales à la Banque de Neuflize, à Paris.

Mais rapidement, je prends conscience que travailler dans le “système” m’ennuie. Je veux bien me coucher fatigué le soir, mais à la condition d’avoir “été utile au monde”. En clair, je suis en quête de sens. Commence alors une exploration de l’humain : coaching, PNL, analyse transactionnelle, mais aussi ostéopathie, morphopsychologie, gestalt…

Finalement, en 1992, je trouve dans l’ennéagramme -alors à l’état embryonnaire en Europe- un outil puissant, capable d’impacter fortement hommes et femmes en quête de sens. La suite est plus facile. La seule bonne formation est alors à San Francisco avec Helen Palmer, pointure internationale anciennement chercheuse dans le domaine de l’intuition, et David Daniels, Directeur du département Sciences comportementales à l’Université de Stanford.

Diplômé de cette formation, je crée en 1995 le Centre d’Études de l’Ennéagramme. HEC Management et Rank Xerox seront les premiers à me demander des interventions ennéagramme sur “Améliorer vos qualités de leadership” et “Prévenir les conflits”. D’autres entreprises suivront, mais ma vocation demeurera de transmettre l’Ennéagramme à tous les publics.

Avoir transmis l’Ennéagramme dans une trentaine de pays m’a profondément ému. C’était contribuer à faire la preuve de son universalité. Cela me poussait aussi à améliorer la pédagogie pour le transmettre à tous les publics. Partout : à Téhéran, Dakar, Pondichery, Montréal, Port-Louis, Casablanca, Prague…, les participants estimaient qu’il y aurait un avant et un après cette formation.

Une autre expérience émouvante a eu lieu à Sarcelles pour deux groupes de chercheurs d’emploi ne sachant ni lire ni écrire. Grâce aux supports pédagogiques en vidéo, la formation s’est joliment déroulée et tous/toutes ont témoigné d’une valeur ajoutée dans leur processus de recherche d’emploi.

Finalement, aujourd’hui, avec trente ans de recul, je pense qu’en ces temps troublés, un outil qui aide à élargir la conscience a vraiment du sens…