2020, film d’Albert Dupontel

avec Virginie Effira et Albert Dupontel

 

 

 

 

 

L’histoire

Deux personnages à un carrefour de leurs vies sont confrontés aux aléas du système social. À la fois thriller poétique et comédie inventive, Adieu les cons surfe avec humour et gravité sur le sens de la vie, la solitude et l’amour. Cocktail survitaminé d’émotions en tous genres, le film ne peut que nous toucher par la simplicité et la justesse des situations de ces deux anti-héros malmenés par le système.

 

Type Ennéagramme Six sous-type survie

 

Le film

Le cadre et le contenu du film évoquent cet archétype. Comme les représentants de ce profil, il prend parti pour les « perdants » et les malchanceux. Il montre combien il faut se méfier du système et combien la vie est imprévisible et dangereuse. Le film évoque également les péripéties de deux personnes inquiètes pour leur survie qui doivent trouver mille et une solutions pour continuer leur aventure humaine. Le film joue avec notre inquiétude et nous berce de situations inattendues. Le stress des personnages nous gagne et nous cheminons avec eux sur leur parcours semé d’embûches. L’humour caustique est omniprésent, toujours corrélé à la bienveillance.

 

Albert Dupontel dans le rôle de JB

Le personnage de JB correspond à 200% à l’expression de ce profil. À la fois caricatural et émouvant, la nervosité de JB est palpable, les tics nerveux apparents et, d’un autre côté, ce bouillonnement mental engendre une intelligence aussi vive que tendre. Le personnage en devient extrêmement attachant et la chaleur humaine de proximité, nom générique de ce sous-type Ennéagramme se ressent tout au long du film. Poursuivi par la police, il lui faut également anticiper, garder une longueur d’avance pour survivre. Il est donc vital d’échafauder des hypothèses, d’intégrer de multiples paramètres et d’évaluer le risque à chaque instant.

 

Émotion et sensibilité

Ce personnage montre la particularité des profils 5-6-7 qui croient souvent être très émotionnels, alors qu’ils mentalisent d’abord les situations. Comme JB, ils peuvent être soucieux de la personne humaine, tendres, mais on voit bien ici que le mental est la « tour de contrôle » qui trie les informations, les évalue et raisonne. Leur émotion première est donc un amalgame de doute et de peur, qui génère une sensibilité, parfois généreuse, mais qui est très loin de l’émotion brute ressentie immédiatement par les profils 2-3-4.

 

Conclusion

Virginie Effira très juste, un film décalé, d’une immense tendresse.

Très bon moment de cinéma. Merci Monsieur Dupontel !

 

 

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