Film de de Léa Salto, 2017, France
avec avec Alice Taglioni, Philippe Torreton, Nicolas Marié
L’histoire
Il y a de la grande musique et des mélodies légères. Même chose au cinéma : il y a de « grands » films et des téléfilms « sans prétention ». Nous sommes ici dans cette deuxième catégorie. Frais, pétillant et pimpant. Arsène Lupin au féminin avec une dose de Belphégor. Paris, fin XIXème, une cambrioleuse qui veut se venger d’un méchant inspecteur de police responsable de la mort de son ex-compagnon décide de dérober une parure de diamants au Louvre. Si vous le prenez au premier degré, bon moment garanti.
Profil Sept en tête-à-tête
Dynamique, optimiste, rusée, Constance de C. (Alice Taglioni) a le regard espiègle qui dit « J’aime la vie et j’ai bien l’intention d’en profiter. » L’esprit vif, inventif et un sens de l’humour certain, elle a toujours refusé la mariage pour être libre, elle a renoncé à son héritage pour vivre sa vie comme elle l’entend. Constance est devenue cambrioleuse parce que c’est amusant. Clairement branchée sur son enfant intérieur, elle agit librement. Le tête-à-tête est évident, le regard se fixe dans une direction à l’exclusion de ce qui est autour. Par ailleurs, elle n’est pas en sous-type social, parce qu’il n’y a pas de réseau : un social aurait créé un gang composé d’un certain nombre de complices.
Analyse Ennéagramme
Il est question de vengeance. La piste Huit serait plausible s’il n’y avait cette légèreté, cette esquive du combat, ce mouvement continu. Agile plus que combative. Trouver des solutions plutôt que d’attaquer de front. Néanmoins, une aile Huit existe ici dans les capacités de Constance à sortir sa grosse voix.
Un des premiers rôles du film est un acrobate. C’est un mot qui pourrait bien convenir à ce profil Sept, quelle que soit sa profession.
Intéressant aussi, le Sept n’est pas la caricature bêtement optimiste et gaie que l’on décrit trop souvent dans les livres Ennéagramme. Heureusement, les types Sept ont aussi leurs moments de tristesse, de désarroi, de réflexion non agissante. Dans ce film, on sent une bonne résilience à repartir dans la vie, une fois le deuil traversé. Probablement une autre caractéristique de ce profil dont on ne parle pas assez.
Conclusion
Costumes d’époque, belles prises de vue du Louvre, simple et entraînant, un bon moment de cinéma. Comme, en plus, les rôles de femmes Sept sympathiques ne sont pas si fréquents au cinéma, profitons-en !
Bon film !
