2023, d’Anne Novion avec Ella Rumpf, Jean-Pierre Daroussin, Clotilde Courau

 

L’histoire

Bouleversée par une erreur découverte le jour de la présentation de sa thèse à Normale Sup, une brillante étudiante en mathématiques décide de tout plaquer et de repartir à zéro.

 

Analyse Ennéagramme : Hommage au profil 5 survie

Depuis plus de trente ans, des formations à l’Ennéagramme existent dans les études cinématographiques sur le côte-ouest américaine. Si Anne Novion n’en a pas fait partie, elle a certainement étudié les structures de personnalité quelque part. Son personnage principal est 100% cohérent avec le profil Ennéagramme Cinq survie. Tout y est : le côté château-fort qui laisse rarement pénétrer qui que ce soit dans son intimité, son périmètre de sécurité, son approche mentale de la vie au point de n’en rien connaître que la réflexion mathématique…

 

Le film est à la fois

. Un hommage à ce profil en relatant les vicissitudes de planer au-dessus du sol, d’être un handicapé des relations humaines et de se contenter d’une forme de solitude rassurante.

.  Et la description des différentes étapes du chemin d’évolution : l’apprentissage de l’incarnation, du désir et des sentiments.

 

Même s’il y a une ou deux longueurs, le film déploie de nombreux moments délicieux faits de délicatesse, de tendresse, de courage et d’amour propre. À l’insu de notre plein gré, le film nous happe et il est difficile de ne pas ressentir de l’empathie pour Marguerite. On a tour à tour envie de la protéger, de la soutenir, de l’encourager.

Ella Rumpf devrait recevoir un prix d’interprétation tant elle se laisse posséder par son rôle et les personnages secondaires sont épatants, dont Jean-Pierre Daroussin, à nouveau étonnant dans son rôle de directeur de thèse grognon.

 

Un vrai bon moment de cinéma.

Bon film !

 

En savoir plus sur :

Le type 5 de l’Ennéagramme

Les 9 types

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