À 82 ans, tu nous as quitté vendredi.
Depuis 35 ans, tu t’étais fixé comme mission de « Partager ton expérience de l’Ennéagramme afin de développer davantage de compassion dans le monde. »
Nous te devons beaucoup. Pour ma part, je retiendrai que, tel un joueur de poker qui mise tapis, tu avais engagé ton poste de Directeur du département Sciences comportementales et ta réputation pour convaincre le Dean de l’Université de Stanford de te louer le campus pour que la première conférence internationale de l’Ennéagramme puisse s’y tenir en août 1994. L’accord obtenu, tu avais pris le leadership de cet événement incroyable : rassembler 1200 personnes du monde entier pendant trois jours à l’époque où internet n’existait pas était improbable. Et, comme tu l’avais pressenti, indépendamment de la qualité du contenu de ces trois jours, le fait que cela se passe à Stanford a tout changé, en termes de crédibilité et de légitimité. Comme si l’Ennéagramme était passé à l’âge adulte à l’occasion de cette conférence. Fidèle à ta mission, tu ne t’es pas arrêté là et tu t’es investi quotidiennement depuis lors pour contribuer au développement de l’Ennéagramme.
Lorsque tu es passé à Paris, les participants présents ont pu apprécier ta délicatesse à animer des panels, ton enthousiasme, la profondeur de ton expérience et ton rapport à l’autre toujours stimulant.
Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de te rencontrer, je recommande la deuxième partie de ton livre « Trouver son profil Ennéagramme et savoir qu’en faire », on y trouve un concentré de ta sagesse et de ta pertinence.
Merci de nos échanges, David, nous sommes nombreux à être en deuil aujourd’hui et, personnellement, tu me manqueras.
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