Dans son livre Les Neuf visages de l’âme, Richard Rohr déclarait. « Celui qui est saturé des éternels discours psychologiques, mais aussi de l’autosatisfaction de son propre ego, trouvera dans l’ennéagramme un précieux outil de transformation de soi. »
Récemment, on m’a raconté une histoire qui se situe en décembre dernier. Dans un stage « Se transformer avec les sous-types », l’animateur demande à un participant : « Vous connaissez votre sous-type ? » « Oui, depuis plusieurs années » « Bien, et qu’avez-vous fait de la découverte de votre sous-type depuis tout ce temps ? » « Euh, rien… Pourquoi on est censé faire quelque chose de la découverte de son sous-type ? »
Il semblerait que ce participant soit passé à côté du propos de Richard Rohr : l’ennéagramme est plus qu’un outil de connaissance de soi, c’est un outil de transformation. La plupart des fondateurs de l’ennéagramme moderne : Naranjo, Palmer, Daniels, O’Hanrahan sont d’accord là-dessus. Ils estiment aussi que les sous-types sont la clé de voûte du système, pour ceux qui souhaitent utiliser l’ennéagramme comme outil de transformation. Pour la plupart de ceux qui ont creusé le sujet, cela semble une évidence : le but du jeu, c’est d’élargir sa conscience, de sortir de ses schémas répétitifs et les sous-types sont cruciaux parce qu’ils nomment l’incarnation de notre type dans notre vie de chaque jour. J’ai animé il y a dix jours un stage sur les sous-types à Saint-Etienne où une femme m’a déclaré : « Après trente ans de mariage, grâce aux sous-types, je viens de découvrir enfin le mode de fonctionnement de mon mari ». Je suis heureux pour cette femme. Mais ça ne suffit pas, car la vraie question demeure : qu’est-ce que ce couple va faire de cette découverte ? Comment vont-ils utiliser cette connaissance des sous-types pour se transformer individuellement et créer un lien plus authentique au sein du couple. Heureusement pour eux, le stage sous-types, dans la forme CEE, leur a aussi donné des pistes…
Vive le printemps, joli symbole de transformation !
